Le comité de pilotage du PAPI Verse s’est déroulé ce mercredi 24 janvier, à Noyon, en présence d’une vingtaine de personnes, représentant l’Etat, les financeurs et les partenaires. Etaient notamment présents : Ghyslain Chatel, sous-préfet de l’arrondissement de Compiègne, Gérard Seimbille, président de l’Entente, Jeannot Nancel, maire de Muirancourt, Thibault Delavenne, maire de Guiscard, Joël Cottard, maire de Berlancourt, Jean-Luc Poette, Président du SIAE de la Verse, Fabrice Martinet, responsable de service de l’Agence de l’eau, Xavier Robiche, adjoint à la mairie de Noyon, et Jerôme Curien, directeur général des services mutalisés de Noyon et de la communauté de communes du Pays noyonnais.
Maxime Gabriel, chargé de mission PAPI Verse au sein de l’Entente, a fait un point sur l’avancement des opérations. Par exemple, des actions de sensibilisation ont abouti récemment comme la mise en place du site inondaction.net et la distribution des porte-clés qui permettent aux habitants de connaître dans l’urgence les bons réflexes à avoir en cas de montée rapide des eaux. En complément, la plateforme d’appels automatiques en cas de crue rapide permet de toucher tout habitant inscrit auprès de l’Entente pour qu’il puisse prendre toutes dispositions pour sécuriser ses biens et ses proches.
Les travaux de réouverture de la Verse prévus en juin ne pourront aller jusqu’à la suppression des ouvrages routiers qu’une fois l’ouvrage de Muirancourt construit. Les problématiques rencontrées sur cet ouvrage, du fait de la présence de tourbe et le retard induit ont provoqué des inquiétudes chez Thibault Delavenne. Gérard Seimbille s’est montré rassurant, témoignant de son accompagnement dans l’intérêt des riverains ; et Ghislain Chatel de renchérir, en préconisant d’attendre les conclusions des études complémentaires et soulignant la capacité collective à trouver des solutions.
La réalisation de l’ouvrage de Muirancourt semblant techniquement difficile, l’Entente réfléchit à une alternative consistant en une régulation assurée par les seuls ouvrages de Beaugies et Berlancourt, permettant alors une réalisation plus rapide des ouvrages. Des protections seraient à envisager sur Muirancourt et Noyon du fait d’une diminution de la performance du dispositif. Une étude sera ainsi lancée en février pour examiner cette variante et une décision de principe sera sollicitée auprès du Comité technique du PAPI en mai 2018.
Par ailleurs, les prédiagnostics archéologiques sur les futures emprises des ouvrages de régulation des crues de Muirancourt, Berlancourt et Beaugies se sont achevés en mars 2017 et n’ont pas conduit à des prescriptions de fouilles plus poussées.
Une réunion pratique sur le calendrier des différents travaux et des études et autorisations nécessaires sera organisée rapidement par la sous-préfecture. Chacun s’est accordé sur la nécessité de clarifier les maîtrises d’ouvrage jusqu’au terme de la démarche du fait de la compétence GEMAPI et des transferts de compétences possibles.