A l’invitation d’Annick LEFEBVRE, maire de Rivecourt, représentante de la Communauté de communes de la Plaine d’Estrées à l’Entente et présidente de la commission hydrographique Oise Aronde au sein de l’EPTB, les participants faisaient le point sur les actions en cours, le diagnostic du territoire et l’avancement de la révision du SAGE Oise Aronde. Camille HERNANDEZ, chargée de mission au Syndicat mixte Oise Aronde (SMOA), a présenté l’avancement de la révision du SAGE. Marjorie ANDRE, directrice de l’appui aux territoires à L’Entente, a fait un point sur le PAPI d’intention de la vallée de l’Oise et exposé la vulnérabilité du territoire au ruissellement. Sébastien DESCHAMPS, directeur du SMOA, a présenté l’évolution de la gouvernance sur la compétence GEMA, avec l’absorption de sept syndicats plus ou moins actifs pour aller vers un acteur unique agissant sur l’ensemble du bassin.

Les échanges ont mis en évidence quelques cas particuliers pour lesquels l’articulation entre acteurs est nécessaire : la vanne sur la Frette, affluent de l’Oise à Pont-Sainte-Maxence, sert à préserver l’amont de ce cours d’eau de la remontée des crues de l’Oise et constitue à ce titre un système d’endiguement. Mais ce cours d’eau est classé au titre de la continuité écologique, obligeant à des travaux sur l’ouvrage. Dans le même esprit, le ru de la Conque supporte une vanne de l’Entente Oise Aisne qui isole l’un de ses casiers du dispositif de Longueil-Sainte-Marie.

Le SMOA est aussi présent en appui des communes pour les problématiques de ruissellement, la maîtrise d’ouvrage des travaux restant à leur charge. La DDT a émis le souhait que les acteurs locaux (SMOA, Entente) abordent cette problématique sous l’angle des schémas directeurs de gestion des eaux pluviales, présentant l’avantage d’une vision globale et de long terme. Pour autant, les deux collectivités ont regretté l’absence de financement sur les solutions de proximité pour autant très efficaces.

Au terme d’échanges fructueux, les participants ont convenu de se retrouver au cours du premier semestre 2019 une fois le SAGE révisé et le PAPI de la vallée de l’Oise labellisé.