Très volontariste sur les problématiques d’inondation, le Préfet Michel CADOT, Préfet d’Ile-de-France et préfet coordonnateur de bassin Seine Normandie, rassemblait ce jour une nouvelle fois les acteurs du bassin : les EPTB Seine grands lacs et Oise Aisne, la Métropole du grand Paris, l’Agence de l’eau Seine Normandie ainsi que les différents services de l’Etat. A l’ordre du jour, un point sur la structuration de la gouvernance, notamment sur le bassin de la Seine en amont de Paris, avec l’émergence de plusieurs EPAGE.

Cette structuration permet aussi de voir émerger des projets de PAPI sur une bonne partie du territoire.

A cette occasion, Gérard SEIMBILLE, président de l’Entente Oise Aisne, rappelait les difficultés déjà évoquées dans un précédent billet : d’une part, l’exigence de la production des cartes de zonage pluvial, obligation communale depuis 1992 et rarement satisfaite et qui pèse dorénavant, dans un PAPI, sur le maître d’ouvrage des travaux de prévention tandis qu’il n’a aucun levier sur les communes. D’autre part, l’intérêt des plans grands fleuves en tant qu’alternative aux PAPI, plutôt qu’en tant que surcouche, permettrait d’inscrire de grands projets dans un dispositif adapté à l’ampleur du service rendu.

Très attentif aux difficultés rencontrées par les maîtres d’ouvrage, le Préfet CADOT se proposait de retenir ces points dans la feuille de route qui sera remontée au ministère de la transition écologique et solidaire.

Les discussions tournaient le plus souvent autour du projet de casiers de la Bassée porté par l’EPTB Seine grands lacs, les acteurs franciliens attendant impatiemment l’aboutissement de ce chantier ambitieux et précieux pour la résilience de la région.

En conclusion, le Préfet se réjouissait des nombreuses avancées depuis la précédente réunion, tout en prenant la mesure des difficultés rencontrées par les acteurs de terrain et éveillant sa vigilance.