Confinement oblige, c’est en prenant des nouvelles par le journal télévisé que nous prenons connaissance de l’initiative des villes de Cannes et Suresnes. Par précaution, des désinfections de l’espace public ont lieu quotidiennement. Et le reportage n’est pas avare d’images choc : les trottoirs et les passages piétons sont désinfectés à la lance avec un mélange désinfectant.
Première interrogation : si les rampes et poignées peuvent colporter le virus, qu’en est-il du sol ? Peut-on attraper le coronavirus en marchant sur un passage clouté ? Sans être infectiologue, nous avions compris que les gestes barrière (lavage fréquent des mains, respect des distances sociales) étaient suffisants.
Deuxième interrogation : où va le liquide désinfectant à base de Javel étalé quotidiennement dans toute la ville ? Là nous avons la réponse : dans le réseau pluvial qui finit à la rivière. A notre connaissance, le gouvernement n’a pas pris d’ordonnance pour autoriser les pollutions aux milieux aquatiques au titre de la désinfection tous azimuts. Si la cause épidémique est grave, tous les moyens de lutte ne sont pas adaptés et, s’agissant de celui-ci, il laissera des impacts sur les milieux aquatiques pendant longtemps à n’en pas douter. Retrouvez le reportage de TF1 sous ce lien, c’est édifiant.