Depuis le 24 août, les travaux de remise en état des gabions à Valmondois (95) ont commencé pour une durée d’environ trois semaines. Trois ravines sont concernées : le Bois Thibaut, les Brosses
et le Carrouge. En 2019, ces talwegs avaient fait l’objet d’un programme de maîtrise du ruissellement porté par l’Entente, qui avait abouti à l’installation de quatre gabions en complément de
deux déjà existants, la création de neuf fascines vivantes, d'une haie sur billon et de deux zones tampons. Peu de temps après la fin des travaux, la commune avait subi un violent orage et
d’importantes coulées de boues étaient venues remplir les ouvrages récemment achevés. Il était donc impératif de remettre en état les ouvrages.
Le Carrouge constitue la ravine la plus incriminée dans les phénomènes de ruissellement, du fait de l’étendue de son bassin versant et des débits d’eau particulièrement importants qui sont
engendrés. Quatre des six gabions y sont installés, dont deux posés par la commune antérieurement au programme de l’Entente.
Quatre nouvelles cages viendront bientôt renforcer les deux gabions situés en bas du Carrouge. Sur les deux autres ravines, les ouvrages seront également nettoyés. Au total, environ 100 m3
de terre compactée seront retirés en amont des ouvrages et mis en décharge. Les sites font également l’objet d’une opération de débroussaillage. Enfin, la prestation de l’entreprise consiste en
une remise en état des ravines visant à compacter la terre, de façon à rendre le sol homogène. Concernant les fascines vives, les opérations de reprise seront menées à la mi-novembre. Deux des
neuf fascines triples (fascines composées de trois rangées de pieux vivants) plantées l’an passé, ont bien repris et seront recépées pour favoriser les ramifications et la densité des ouvrages.
Les autres fascines seront renforcées par la pose de nouveaux pieux (saules vivants coupés), entrelacés de fagots de bois.
L’opération s’élève à 12.300 euros HT. Elle est financée par l’Entente grâce à la contribution de ses membres financeurs de la compétence « lutte contre le ruissellement » (partie de l’item 4° du
L211-7 du Code de l’environnement), dont principalement le Conseil départemental du Val d’Oise.