La réserve de l’Ois’Eau à Pont-Sainte-Maxence (60), zone écologique abritant de nombreuses espèces rares voire protégées et propriété de l’Entente, a subi le jeudi 10 septembre un sinistre qui
aurait pu conduire à une catastrophe environnementale.
Après avoir fait céder un cadenas à l’entrée du site, un camion a benné un monticule de déchets d’environ six à huit mètres cubes (verre, métaux, plastiques, papiers, bouteilles de gaz…) dans
l’emprise de la réserve, entre la Trans’Oise et l’un des observatoires, puis a incendié le dépôt. Fort heureusement, l’incendie ne s’est pas propagé. Les services de l’Entente de l’Oise-Aisne ont
été averti rapidement du sinistre. Les services ont contacté d’abord la police de l’Environnement (Office français de biodiversité), qui a déclaré ne pas pouvoir de se rendre sur place, puis ils
ont déposé une plainte à la gendarmerie dans l’espoir qu’une enquête serait menée pour trouver les coupables. Des phénomènes similaires de dépôts sauvages incendiés ont en effet été rapportés ces
derniers jours sur Pontpoint et les communes voisines; près de 4 hectares de forêt sont déjà partis en fumée sur Houdancourt et Pont-Sainte-Maxence avec un départ de feu manifestement
similaire.
On ne peut que déplorer de pareils comportements, qui engendrent un coût pour la nature (pollution du sol) mais aussi pour la collectivité (et donc aussi pour le contribuable), qui devra procéder
au nettoyage à la remise en état du site. Mais aussi une police de l’Environnement qui ne s’y intéresse pas et participe vraisemblablement à la prospérité de cette pratique.