Khalid Kentaui a pris son poste le 26 juillet au sein de la Direction des ouvrages et de l’exploitation, en tant qu’ingénieur chargé de la sécurité des ouvrages hydrauliques et des systèmes d’endiguement. Âgé de 25 ans, il vient renforcer l’équipe, dans un contexte de reprise en gestion d’un nombre croissant d’ouvrages et de systèmes d’endiguements, pour lesquels l’Entente Oise-Aisne doit s’acquitter de ses obligations règlementaires. Ainsi, 41 kilomètres de digues sont désormais gérés et entretenus par l’Entente, répartis parmi les 26 EPCI membres.
Entente Oise-Aisne : Quel est votre parcours professionnel ?
Khalid Kentaui : J‘ai été diplômé de l’école des Mines en 2018, avec une spécialisation en hydro-géotechnique. Ma première expérience professionnelle était en bureau d’études, où j’ai mené, pour la réalisation d’un barrage, une étude de stabilité géotechnique et une étude hydraulique. J’ai ensuite travaillé au sein d’une société de conseil en ingénierie, principalement sur deux missions : des études de fondations de bâtiments, de routes et chaussées, et le suivi de travaux pour un projet d’assainissement. Suite à cela, j’ai repris mes études pour réaliser un Master 2 à l’école de Polytechnique à Lille. J’ai ainsi poursuivi mon cursus en génie civil en gardant une spécialité en hydraulique et en géotechnique. Au cours de mon stage chez Bouygues, en Angleterre, j’ai collaboré à la réalisation du radier de fondation du bâtiment turbine de la centrale nucléaire Hinkley Point C. Je venais d’obtenir mon Master quand j’ai postulé à l’Entente.
EOA : En quoi le poste à l’Entente vous a-t-il intéressé ?
KK : En tant qu’ingénieur génie civil, spécialisé en hydraulique et géotechnique, je cherchais un poste qui me permette de mettre en application mes connaissances dans ces deux domaines. Le poste proposé par l’Entente répondait à ce souhait. Ma formation est notamment axée sur le génie du sol, qui inclut les études de fondation et les études des ouvrages de soutènement, dont les digues et les barrages font partie. Je pourrai appréhender aussi la partie hydraulique à travers la gestion des crues et sa dimension « risque ».
EOA : Quelles sont vos missions à l’Entente ?
KK : L’une des premières missions est d’identifier et de recenser tous les systèmes d’endiguement qui sont présents sur les territoires membres. Je réalise actuellement avec mes collègues des visites de terrain pour pouvoir faire ce recensement. Ensuite, nous devons évaluer ces systèmes d’endiguement et voir s’ils sont capables de jouer leur rôle de protection contre les inondations en sécurité. Ce travail est mené à travers les études de danger. Nous identifions les éventuels travaux à mener en cas de défaillance dans le système, comme des problèmes d’étanchéité, ou des points bas. En effet, le système d’endiguement doit être étanche et fermé, et assurer la protection d’une zone à enjeux. L’objectif est de pouvoir mener les procédures de classement des ouvrages à terme pour répondre aux exigences réglementaires. Je suis aussi chargé de veiller à la gestion continue des ouvrages, en collaboration avec mes collègues, et de suivre les chantiers et diverses opérations de maintenance qui sont réalisés.
