Élus et services des collectivités, services de l’État, départements, opérateurs et gestionnaires de réseaux, ont assisté aux ateliers déclinés sur les 4 TRI de la vallée de l’Oise depuis le Chaunois incluant le Noyonnais, en passant par le Compiégnois, le Creillois, et le Val d’Oise.

Pour rappel, le diagnostic de vulnérabilité a pour ambition d’améliorer et de consolider la connaissance des impacts directs et indirects sur les territoires face aux inondations majeures.

Lors de ces ateliers organisés en visioconférence, les participants ont pris connaissance de la méthode, des conclusions établies aux échelles des EPCI et des communes concernées. En guise de support d’échange, des cartes communales ont été présentées afin de faire réagir les acteurs sur les premiers éléments du diagnostic selon les thématiques de l’habitat et des populations, du tissu économique (entreprises et emploi), des équipements publics, et des réseaux structurants (routes, électricité, …).

Une fois le constat posé, les participants étaient invités à réfléchir sur les « points chauds » de vulnérabilité de leur territoire (postes d’électricité, voiries – franchissements de la vallée et ponts, captage et distribution d’eau potable, collecte et traitement via l’assainissement, …). En effet, dès lors que ces infrastructures ou équipements sont touchés directement (inondées) ou indirectement (accessibilité, coupure électrique …), ils peuvent perturber les activités socio-économiques et dégrader le fonctionnement des services publics (interventions des services de secours, bâtiments de santé…).

Les participants ont également indiqué quelles étaient les démarches existantes en lien avec la gestion du risque inondation sur leur territoire (Plan communal de sauvegarde, diagnostics entreprises, dispositif de protection individuelle, documents d’urbanisme en révision PLU, SCOT…) et quels pourraient être, selon eux, les futurs usages des nouvelles connaissances produites dans le diagnostic. Plusieurs préconisations sont ressorties des échanges : intégration des données dans les documents d’urbanisme, adaptation des bâtiments, mutualisation des données avec les partenaires de réseaux, mise à jour des plans communaux de sauvegarde, développement d’ateliers de sensibilisation, adaptation des voiries…

Les ateliers ont mis en avant l’importance de réaliser un travail en concertation avec les acteurs locaux pour pouvoir poser un diagnostic au plus près des problématiques des territoires. Les différents points soulevés durant les ateliers seront pris en considération par l’Entente et le bureau d’études Artelia afin de consolider les résultats du diagnostic.

Les participants seront invités à un second atelier afin de prendre connaissance des derniers résultats et poursuivre la réflexion sur les préconisations en termes d’urbanisme, de gestion de crise, de réduction de la vulnérabilité et de sensibilisation à la culture du risque.