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Rencontre avec les agriculteurs de la Communauté de communes du pays Noyonnais

 

Philippe Basset, Vice-président de la Communauté de communes du pays Noyonnais avait convié, vendredi 6 septembre, les services de l’Entente Oise-Aisne à une rencontre avec les agriculteurs du pays Noyonnais. Sandrine Dauchelle, Présidente de l’intercommunalité et Thibaut Delavenne, délégué à l’Entente Oise-Aisne étaient également présents.

 

L’objectif de cette réunion était de présenter les compétences transférées par la communauté de communes à l’Entente Oise-Aisne, à savoir, la prévention des inondations, le ruissellement et la gestion des milieux aquatiques. Lors de cette réunion, l’entretien des fossés et des cours d’eau a longuement été abordé. Le « qui fait quoi » et « qui peut faire » étaient au centre des débats. La priorité de l’Entente Oise-Aisne dans l’exécution de la compétence GEMA est de garantir le bon écoulement pour limiter les risques aux personnes et aux biens (y compris agricoles dans la mesure du possible) et donc de favoriser l’entretien des cours d’eau avec un plan pluriannuel de restauration et d’entretien global.

 

Pour rappel, les propriétaires doivent intervenir dans le cadre de l’entretien courant : enlèvement des embâcles, débroussaillage des berges et abattage des arbres penchant au-dessus du cours d’eau. L’Entente a également précisé qu’elle était à l’écoute des agriculteurs afin de les accompagner et les conseiller dans leurs démarches de demande d’autorisations auprès de la DDT ou de travaux à prévoir.

 

Concernant l’entretien des fossés, il a rappelé qu’il ne nécessite pas d’autorisation de la part des services de l’État. Enfin, concernant le ruissellement, l’Entente Oise-Aisne a expliqué qu’elle travaillait conjointement avec les agriculteurs afin de prévoir des aménagements sur leurs parcelles lorsque cela était possible, et ce, afin de protéger les populations des coulées de boue potentielles.

 

Sandrine Dauchelle a indiqué avoir souhaité transférer ces 3 compétences à une structure unique, l’Entente, afin que chacun, sur le territoire, ait un seul interlocuteur coordinateur des actions en charge de ces thématiques.